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07 Juil 2022

TESTEZ-VOUS : SAVEZ-VOUS VRAIMENT ÉCOUTER ?

Nous croyons tous savoir écouter pourtant de nombreuses études ont démontré que la plupart n’entendent que 25 % de ce qu’on leur dit. L’accélération des échanges, la surcharge en informations (par exemple, nous sommes bombardés en moyenne de 700 à 800 messages publicitaires par jour), une certaine culture « zapping », mais aussi la moindre durée du sommeil ou l’accroissement du stress font que nous sommes de plus en plus inattentifs. Avec, pour résultat, de nombreux « malentendus » quotidiens qui pénalisent l’efficacité (et sont souvent coûteux en termes d’entreprise) comme les relations (la plupart des petits et des grands conflits sont dus à un manque d’écoute). Êtes-vous une « bonne oreille » ? Comment le devenir ? Cochez chaque fois que vous vous reconnaissez dans les affirmations suivantes.

o –  Vous êtes très sensible au qu’en-dira-t-on.

o  – Vous vous sentez mal à l’aise quand un ange passe dans la conversation. Vous avez le trac quand vous devez parler en public.

o  – Vous n’êtes pas très doué pour les langues étrangères.

o  – Quand vous devez faire une prise de sang, ou effectuer une visite chez le dentiste, vous y allez toujours à

reculons.

o  – Quand vous êtes au restaurant, vous ne pouvez pas vous empêcher d’entendre ce qui se dit aux tables d’à côté.

o –  Vous avez du mal à tenir en place (vous avez la bougeotte, votre pied bat la mesure, vous pianotez…).

o – Vous commencez souvent une conversation sans vous rendre compte que votre interlocuteur est déjà occupé (au téléphone, etc.).

o – Vous n’avez pas assez de temps pour tout faire ; vous êtes toujours en train de courir.

o – On vous a souvent reproché d’avoir « la tête ailleurs ».

o – Vous vous trompez souvent sur les gens.

o – Quand vous n’obtenez pas quelque chose rapidement, vous avez tendance à renoncer.

o – Vous avez tendance à vous « fermer » quand on vous fait un reproche.

o – Au lycée, vous aviez de meilleures notes en géographie qu’en histoire.

o – Il vous arrive souvent de vous réveiller avec la migraine.

o – Vous vous cognez souvent, vous êtes maladroit avec les objets, etc.

o – Vous avez du mal à dire « non » à vos supérieurs.

o – Il ne vous jamais arrivé de voir se réaliser un rêve que vous avez fait en dormant.

o – Vous ne pleurez jamais (ou presque).

o – Vous vous sentez souvent fatigué sans trop savoir pourquoi.

o – Vous vous énervez rapidement dans les embouteillages.

o – Vous ne croyez pas à la transmission de pensée.

o – Vous vous souvenez plus facilement des visages que des noms.

o – Vous ne vous disputez jamais avec personne.

o – Vous êtes mal à l’aise quand on se moque gentiment de vous.

o – Vous êtes enfant unique.

o – Vous trouvez qu’il est plus rapide de faire les choses que de les expliquer.

o – Vous avez déjà eu des crises de tétanie.

o – Vous vous créez facilement des habitudes.

o – Il vous arrive assez souvent de vous disputer avec quelqu’un pour de petites choses sans importance.

o – Vous n’aimez pas être dérangé dans votre travail.

o – Vous êtes mal à l’aise quand on vous pose des questions sur votre vie privée.

o – Vous n’aimez pas trop prendre l’avion.

o – Au bureau, vous trouvez souvent que les autres vous en demandent trop.

o – Vous trouvez que les personnes gentilles sont la plupart du temps ennuyeuses ou sans intérêt.

o – Les bruits soudains (sonnerie du téléphone, coup de sonnette, porte qui claque…) vous font presque toujours sursauter.

o – Vous vous énervez quand les gens tournent autour du pot.

o – Vous êtes plus efficace dans un bureau fermé qu’en open space.

o – Vous arrivez souvent en retard à vos rendez-vous (même quand vous partez à l’avance).

o – Vous doutez souvent (au moins une fois par semaine) de la fidélité de vos collaborateurs.

 

RÉSULTATS DU TEST

Comment analyser vos résultats ?

 Comptez le nombre de fois où vous avez répondu « oui » et reportez-vous au profil correspondant.

  • Moins de 11 « oui »

Votre capacité d’écoute : élevée

Aucun doute, vous savez écouter. Vous avez bien conscience qu’en matière de communication, le premier objectif est d’abord de comprendre, et non d’être compris. Vous êtes capable d’y consacrer du temps, même quand, a priori, le sujet ne vous paraît pas vraiment passionnant ou capital pour le bon déroulement des opérations.

Comment écouter encore mieux?

En luttant contre la distraction. Techniquement, notre esprit a spontanément tendance à dériver, car nous écoutons de trois à dix fois plus rapidement que nous ne parlons. Pour rester attentif et concentré, vous devez sans cesse vous poser des questions sur ce que vous entendez. Par exemple : quels sont les points clés, quelles sont les incidences de ces informations dans mon travail, qu’attend l’autre de moi, que dois-je lui demander. ?

  • De 12 à 20 « oui »

Votre capacité d’écoute : moyenne

A priori, vous avez plutôt une bonne écoute, mais pas tout le temps ou systématiquement. Au lieu d’écouter ce qui est dit, vous avez souvent tendance à évaluer ce que l’autre personne dit et à couper court (vous n’écoutez plus que d’une oreille) quand le discours ne vous semble pas intéressant ou capital.

Comment écouter des deux oreilles ?

En mettant vos émotions et vos préjugés de côté. Une conversation qui vous semble inintéressante, une information qui vous paraît anodine peuvent receler un vrai message. Focalisez-vous sur le fond (« Pourquoi il/elle me dit ça, que veut-il/elle dire…? »). Et posez des questions en cas de doute pour être sûr d’avoir bien compris les vrais enjeux et intentions de vos interlocuteurs.

  • Plus de 20 « oui »

Votre capacité d’écoute : basse

Est-ce un manque d’intérêt (vous n’êtes pas très sensible aux autres) ou un manque d’attention (vous avez du mal à rester concentré plus de cinq minutes d’affilée) ? En tout cas, votre capacité d’écoute est plutôt limitée. Vous captez et vous enregistrez mal, et c’est souvent préjudiciable dans votre travail.

Comment être plus à l’écoute ?

En arrêtant immédiatement tout ce que vous êtes en train de faire (travailler, rêvasser, pianoter fébrilement…) dès que quelqu’un vous adresse la parole (ou parle en réunion, fait une présentation, etc.). On ne peut pas écouter vraiment en faisant autre chose en même temps. Le bon truc : tournez votre corps vers votre interlocuteur. Quand on fait l’effort conscient de se mettre physiquement en position d’écoute, l’esprit et l’attention suivent automatiquement.

Le dialogue des sourds

Quand on sait écouter, on ne se sent pas obligé de parler, mais on n’a pas non plus peur de s’exprimer ; on ne « brille» pas forcément (on n’a rien à prouver), on n’a pas peur d’être pénalisé si on dit une banalité. En revanche, les « non-écoutants » se repèrent facilement.

Celui qui sait tout

Il compense son sentiment d’infériorité en faisant étalage de ses connaissances réelles ou imaginaires. Il ne s’intéresse pas à ce que les autres racontent ou alors il montre peu d’enthousiasme.

Il utilise souvent des mots savants d’un ton condescendant. Il passe souvent pour quelqu’un de distant, d’insensible (il se voit comme le détenteur de l’objectivité ou de la vérité).

Celui qui est distrait

Il n’écoute pas vraiment, termine les phrases de ceux qui parlent, les interrompt continuellement. Il répond souvent à côté de la question, fait des déclarations inopportunes, « entretient » plusieurs conversations à la fois, fait le clown (pour lutter contre sa dépression ou refouler son agressivité). Il passe souvent pour quelqu’un de farfelu, puéril, incapable de fixer son attention.

Celui qui parte pour ne rien dire

Il parle pour retenir l’attention, pour éviter qu’on s’aperçoive qu’il n’a rien à dire d’intéressant, ou qu’il est confus (sa pensée comme ses propos ne sont pas clairs). Il se répète d’ailleurs beaucoup. Il n’arrête pas de relancer la conversation (gagné par le stress de la performance, il croit qu’on le juge comme au bac).

Celui qui parle tout seul

Il parle sans arrêt, fait les questions et les réponses, rit de ses propres plaisanteries pendant qu’il les raconte (avant même de finir ses phrases).

Les extravertis plus fatigués que fatigants

Ils n’arrêtent pas de gesticuler, ils parlent fort, tout le temps, ils nous soûlent… Est-ce pour attirer l’attention, pour qu’on s’occupe d’eux ? Pas du tout I Si les extravertis parlent beaucoup, c’est en fait pour se tenir éveillés selon une étude réalisée par des psychologues de l’université de Mannheim (Allemagne). En principe, lorsqu’on est assis sans rien faire, le cerveau est dans un état de vigilance modéré, ni endormi ni très attentif : l’état idéal parler. Mais les chercheurs ont montré qu’il n’en va de même pour les extravertis : quand on leur parle et qu’ils doivent écouter sans rien dire (comme lors d’un dîner), ils ont tendance à s’endormir. Des électrodes posées sur leur crâne ont révélé qu’un signal électrique nommé « bande alpha 2 » (qui reflète l’état de vigilance globale du cerveau) était nettement plus réduit que chez les introvertis. S’agiter, parler de plus en plus fort, leur permet en fait par exemple pour prendre des notes en écoutant quelqu’un de lutter contre le sommeil.

                                                                                                                                           Source : Cerveau et psycho.

Celui qui ramène tout à lui

Il fait semblant de ne pas comprendre, s’excuse tout le temps, joue les distraits, les étourdis. Ou alors il est d’accord avec tout, se défend mollement, s’efforce d’aplanir les différences. Ou encore il fait la « tronche » (il prend le masque de la sévérité ou de l’ennui pour cacher sa timidité).Il passe souvent pour faible, réservé, incohérent (alors qu’il se croit supérieur).

Celui qui malmène

Il n’est jamais d’accord, il accuse, il juge, il condamne. Ou alors il se moque des autres (présents et absents), se plaint (rien n’est jamais assez bien), agresse. C’est un ancien naïf qui se rattrape, il fait le dur par identification à ses anciens « bourreaux », bizute les nouveaux naïfs). Il peut passer pour quelqu’un de fort, tyrannique (en fait il se sent insignifiant).