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25 Mai 2022

CINÉ ET COACHING : The Godfather : Une offre qu’on ne peut pas refuser !

The Godfather : Une offre qu’on ne peut pas refuser !

Synopsis :

« L’histoire se déroule entre les années 1945 et 1955, et est centrée sur la famille Corleone, une des plus grandes familles de la mafia américaine. Le film aborde le sujet de la succession du patriarche de la famille, Vito Corleone dit le « Parrain » (Marlon Brando), et de l’ascension de son plus jeune fils, Michael (Al Pacino), qui initialement souhaite rester en dehors des activités criminelles de la famille, mais, à cause d’un enchaînement des circonstances tragiques, Michael finit par en devenir le membre le plus impitoyable et le plus important de la famille ». (Wikipédia)

Cette fois, le sujet est l’un des films les plus grands et les plus influents dans l’histoire du cinéma, le film qui a défini le genre des « films des gangsters » et qui a lancé la carrière d’une légende cinématique nommée Al Pacino.

Inutile de vanter les qualités du Parrain, c’est un film qui a vaincu le test du temps avec plus de cinquante ans d’existence et une dominance des listes des meilleurs films chez les critiques et le public jusqu’à nos jours, au point qu’il y a une plaisanterie récurrente entre les cinéphiles qui stipule que trois choses ne se discutent pas dans la vie : La mort, les taxes, et Le Parrain !

Le film explore le côté sombre de l’humanité : la jalousie, la trahison, la colère et la vengeance sont les thèmes principaux ici, et le film est inévitablement ponctué sur des moments de violence graphique choquante. Mario Puzo a créé des personnages si fascinants et Francis Ford Coppola leur a donné vie de manière si vivante que le téléspectateur reste simplement ébloui en permanence.

Une autre chose qui ressort vraiment est la bravoure de Coppola pour avoir laissé l’histoire prendre son temps. Il y a beaucoup de moments lents où nous obtenons des scènes de dialogue qui traînent, mais elles servent toutes la vision spécifique de Coppola et récompensent largement la patience du téléspectateur.

Prenons la séquence d’ouverture, celle du mariage de la fille du Don Corleone : C’est un exemple parfait où la lenteur est un tel avantage car elle nous permet de comprendre comment fonctionne cette famille. Coppola permettant au film de prendre son temps, était une décision dangereuse, mais portait au final ses fruits.

Au cours du film, tous les membres de la famille et tous les personnages traversent de grandes épreuves. Ainsi les caractères continuent de se développer tout au long de l’histoire, mais au cœur de tous ces événements, le Parrain est fondamentalement l’histoire de la transformation du personnage du fils cadet Michael (Al Pacino), qui est passé d’un jeune homme poli, calme et peut-être aussi doux, à un chef de crime impitoyable et autoritaire, qui ne recule pas devant la violence ou les meurtres avec sang-froid.

Cette transformation a été déclenchée par la tentative d’assassinat de son père Don Corleone, organisée par les quatre autres familles mafieuses, suite à l’opposition de ce dernier à l’introduction du trafic de la drogue aux activités de la mafia de New York .

Jusqu’à ce moment, Michael était un héro médaillé, qui est pleinement conscient de la nature du business de sa famille, mais qui s’acharne à rester sur le bon côté de la loi, « C’est ma famille, Key, ce n’est pas moi » dit-il à sa petite amie lorsqu’il lui expliquait la façon violente dont son père réglait les affaires avec ses concurrents. Mais l’attentat à la vie de son père bouleverse le futur paisible que Michael aspirait. Etant le cadet, la succession allait naturellement à l’un de ses frères aînés, mais vue la nature impétueuse de Sonny et la passivité de Fredo, Michael se trouvait dans l’obligation de prendre les choses en main.

C’est ainsi que commence l’ascension de Michael vers le sommet du crime organisé, dans un monde qu’il méprisait auparavant, armé par sa détermination, son intuition, et sa loyauté envers sa famille, et c’est ainsi qu’il a développé des compétences personnelles qu’il n’a jamais apprises dans les écoles prestigieuses qu’il a fréquentées.

Dès qu’il a pris la décision de devenir l’héritier de son père, Michael a fait preuve d’une adaptabilité incroyable avec le nouvel environnement en s’appuyant seulement sur des compétences intrinsèques qui lui ont permis de réussir son objectif, et suivant le GROW modèle, Michael a été capable d’atteindre ses objectifs, aussi moralement contestables que les téléspectateurs les trouvent…

L’objectif (Goal) :

Avant de s’impliquer dans les affaires de la famille, Michael avait l’objectif de mener une vie simple et honnête, se marier avec Key, avoir des enfants et rester loin de sa famille. Mais une fois son père a été atteint, il a complétement changé de direction, sa loyauté envers ce dernier et sa propre famille a pris le volant. Cette décision a été renforcée par une chaine d’événements qui lui a couté la vie de son frère aîné, cimentant ainsi son sort de gangster. À partir de ce point, l’objectif est devenu la dominance du monde du crime organisé à New York, un objectif plutôt ambitieux qui a généré la dérision de l’environnement qui le prenait toujours pour un intrus.

Les options (Options) :

 C’est la phase où le potentiel de Michael explose, il met en place une stratégie claire et des actions pertinentes qui lui ont permis d’identifier ses alliés et de punir ses ennemies tout en gagnant plus d’autorité. Mais ces actions n’auraient jamais pu réussir s’il ne disposait pas des compétences comportementales qui lui faciliteraient la navigation dans le monde ténèbreux de la mafia. Malgré le fait que Michael a été dirigé principalement par son désir de se venger pour son père et son frère, il a rarement fait recours à la violence , il essayait toujours de négocier, argumenter, convaincre et persuader ses interlocuteurs quels que soient leur allégeance et leur niveau hiérarchique dans les familles.

La réalité (Reality) :

Un peu naïf, mais certainement pas stupide, Michael sait très bien qu’il était en situation de faiblesse face aux quatre familles qui ont tant attendu la défaite du Don Corleone pour prendre plus d’ampleur, et même vis-à-vis de son entourage qui était loyal à son père mais pas nécessairement à lui-même, il devrait mériter le respect de son environnement. Ainsi, il a analysé la situation actuelle avec toute objectivité et a appréhendé le gap qu’il doit remplir afin de réaliser son objectif.

La volonté (Will) :

C’est la mise en œuvre de tous les plans de Michael ou le 3ème acte comme on l’appelle dans le langage du cinéma, où Michael orchestre un coup sur les têtes des quatre autres familles qui ont trahi son père, prenant le contrôle total de New York et devenant ainsi la seule tête de la plus puissante famille criminelle . Mais cela change qui il est en tant que personne : Il est devenu l’homme qu’il avait promis à Kay de ne jamais devenir, de quelqu’un isolé de sa famille au chef de sa famille. De point de vue morale, l’histoire de l’arrivée au pouvoir de Michael n’est pas totalement le « Happy ending » classique où le bien triomphe sur le mal, mais l’une des beautés du cinéma est le fait qu’on peut acclamer l’antagoniste avec une conscience tranquille. Après tout, ce n’est qu’un héro mal compris ! Mais quant à la morale que j’avais personnellement tirée du film, et surtout que quelle que soit la situation, l’être vaut toujours mieux que l’avoir, et comme le Don lui-même a joliment dit “Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent.”

DES FILMS POUR BOOSTER VOS SOFT SKILLS :

  • GOOD WILL HUNTING (1998)

Un authentique génie en mathématique mais également un rebelle aux élans imprévisibles, attire l’attention du professeur Lambeau du Massachusetts Institute of Technology.

  • MISS CONGENIALITY (2000)

Grace, agent du FBI, est tout sauf « gracieuse ». Sa nouvelle mission est d’infiltrer l’élection de Miss Etats-Unis parmi les concurrentes pour stopper un acte terroriste. Tous ses collègues, et elle-même sont sous le choc.

  • SUITS (2011)

Avocat très ambitieux d’une grosse firme de Manhattan, Harvey Specter a besoin de quelqu’un pour l’épauler. Son choix se porte sur Mike Ross, un jeune homme très brillant mais sans diplôme, doté d’un talent certain et d’une mémoire photographique très précieuse.

  • THE LAST CASTLE (2001)

Injustement condamné par la Cour Martiale, le général Irwin est tenu responsable de la mort de huit soldats. Il doit donc purger une peine dans une prison militaire de haute sécurité appelée « Le Château ».

FATIMA KASSIMI

Coach Personnel et Professionnel, Responsable Ressources Humaines