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En toute honnêteté, le choix de ce film en particulier m’avait vraiment la folie et la vie trépidante des coulisses des start-ups en ligne que

étonné cette fois, je suis une personne qui a passé une partie plutôt nous voyons apparaître quotidiennement dans nos flux de
significative de sa vie devant les différents types d’écrans regardant Facebook et Instagram.
des films. Certes, cela m’avait beaucoup aidé à développer plusieurs Ben avec le gap d’âge, de langage et de culture entre lui et ces
compétences qui m’ont servi par la suite, mais j’avais aussi cultivé jeunes, aurait pu être un autre cas de «Poisson hors de l’eau », mais

une sorte de snobisme qui m’avait rendu très sélective avec le j’étais agréablement surprise à découvrir que ce n’était pas le cas, au
temps. contraire, l’arrivée de Ben avait un effet instantané sur les
Ce que je veux dire dans cette longue introduction est que, par mes collaborateurs, ils le regardaient avec curiosité au début, dû à son
normes de « Cinéphile », ce film est plutôt petit : petite histoire, âge et au fait qu’il était le seul qui portait un costume immaculé et un

directe, pas de tournures ou virages, pas de techniques mouchoir (ça existe toujours ?!), et un peu de réticence et de
révolutionnaires de cinématographie, même pas une lourdeur condescence, de peur qu’il soit un autre "moralisateur" qui allait les
dramatique ou un dialogue mémorable, et pourtant… , le film juger. Mais loin de là, Ben s’est fait vite l’ami de tout le monde, il
continuait à s’imposer comme premier choix pour le thème de ce apportait un effet « calmant » comme décrivait Jules, et vite tout le

numéro, et me voilà... monde se tourne vers Ben pour demander son avis, son
L’arrivée de Ben dans ce monde des « jeunes Netizens » qui gèrent approbation et encouragement, et c’est ainsi que les 3P se sont
tout dans le monde virtuel, qui travaillent très vite, prennent leur installé de la manière la plus naturelle du monde !
décision très vite, paniquent très vite, et même parlent très vite : c’est

La Permission :

« Le plus cruel supplice que l’on puisse faire subir à l’ambitieux est
l’immobilité » (Pierre-Claude Victor Boiste).
Dans le cas de l’entreprise « About The Fit » ce n’est pas question
d’immobilité, mais surtout de rester dans le statu quo où tout le

monde, et surtout Jules, vivent : submergés, en désordre, et
incapables de balancer leurs vies professionnelles avec vies privées.
Ben introduit la composante «Permission,» en encourageant le
changement avec son attitude bienveillante qui inspire sagesse et

confiance, et avec des échanges qui poussent les autres à changer
leurs perspectives : Ainsi, après une longue période d’hésitation,
Jules décide finalement d’essayer la solution de recruter un La Protection :
manager qui pourrait l’aider à mettre plus d’ordre organisationnel à Bien sûr, après avoir donné la Permission, Ben ne laisserait pas

son travail, au détriment de sa nature de rebelle, dans l’objectif de ses « protégés » s’aventurer vers le changement aveuglement, il
trouver un peu de répit et consacrer plus de temps à sa famille. Son doit mettre en place des règles et définir des limites afin de
assistante commence à avoir plus de confiance en ses s’assurer de la sécurité de chacun. Alors, il encourage Jules à
compétences, son collègue stagiaire ose franchir le premier pas réfléchir à la raison réelle et aux conséquences potentielles de sa

pour aborder la fille qu’il admire, ainsi les personnages autour de décision, et si elle est générée par sa propre volonté ou
Ben se donnent droit de reconnaitre leur potentiel et leur possibilité simplement pas un sens de culpabilité envers son mari qui a
d’avancement, et d’agir en accordance. sacrifié sa carrière pour qu’elle réussisse.

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