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         Pour Gartner, et bien que ces chercheurs   Par  ailleurs,  Messeghem  et  Sammut   En  outre,  l’approche  psychologique
        aient essayé d’identifier les particularités   s’étaient interrogés sur le caractère inné   semble être partielle, elle se limite à la
        psychologiques des entrepreneurs qui   ou acquis des traits de personnalité. Ils   vérification des traits de personnalité qui
        parviennent à créer et à réussir dans   considèrent que les caractéristiques   ne pourraient expliquer de manière
        leurs entreprises, ils auraient échoué à   psychologiques ne seraient pas toutes   exclusive la croissance d’une entreprise

        dresser  un «  portrait type »  de   présentes au moment de la création de   ou le succès d’un entrepreneur. « Il existe
        l’entrepreneur auquel il serait opportun   l’entreprise, que certaines seraient   une relation complexe entre plusieurs
        de  ressembler  pour  réussir dans  son   acquises et se développeraient durant le   traits de personnalité et le succès, cette
        entreprise.                         processus entrepreneurial. Ainsi, il serait   relation étant couplée à des facteurs
        Selon Hejjaji et Fahssis, ces tentatives   pertinent de prendre en considération la   situationnels et organisationnels. Dès
        se caractériseraient toujours par un   dimension temporelle et la capacité   lors, l’approche psychologique devient
        aspect subjectif vu qu’elles essaient   d’apprentissage de l’entrepreneur qui   un facteur parmi d’autres, et non plus le
        d’étudier des variables personnelles du   donneront lieu ultérieurement à de   seul  raisonnement  explicatif  du
        dirigeant .                         nouveaux traits de personnalité.     processus entrepreneurial. »























        En effet et pour Dejours, les individus pour garantir un minimum de bien-être au travail ont besoin d’au moins 3 facteurs :
        La satisfaction par rapport au contenu du travail : « qu’est-ce qu’on fait » au travail et à quel point c’est en harmonie avec
        nos besoins profonds, notre personnalité et nos valeurs.
        La satisfaction par rapport au mode opératoire : c’est à dire, au « comment » on travaille et à quel point on dispose de
        marges de manœuvre pour le faire.
        La reconnaissance, qui peut venir de sa hiérarchie, ses pairs ou clients, etc.

        Ces marges de manœuvre du mode opératoire autorisent plus facilement et plus spontanément que dans le cas d’une
        organisation rigide, l’usage de notre intelligence de manière adéquate à chaque situation du réel qui se présente et
        autorisent également donc de nombreux  réaménagements psychologiques, très importants pour notre survie
        psychique, notre bien-être et émancipation. Elle garantit un approvisionnement constant de notre registre identitaire et
        par son biais de notre santé globale.
        Toutes ces formes d’insatisfaction peuvent être tolérées en début de carrière quand il faut un salaire pour survivre après
        la fin des études ou stages, mais pour certaines personnes, c’est le début d’une réflexion qui amènera notamment à la
        décision d’entrepreneuriat qui est perçue comme étant plus garante d’au moins les deux premiers facteurs (choix du
        contenu de la tâche au travail et mode opératoire).

        D’autres personnes s’orientent d’emblée vers l’entrepreneuriat par conviction profonde et précoce dans la vie soit du fait
        de leurs caractéristiques de la personnalité comme vu ci-dessus soit par influence et mimétisme de leur environnement
        parental, familial, de leurs connaissances, ou conditionnement médiatique, culturel, etc.



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