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Celui qui sait tout
Il compense son sentiment d'infériorité en faisant étalage de ses Il utilise souvent des mots savants d'un ton condescendant. Il
connaissances réelles ou imaginaires. Il ne s'intéresse pas à ce passe souvent pour quelqu'un de distant, d'insensible (il se voit
que les autres racontent ou alors il montre peu d'enthousiasme. comme le détenteur de l'objectivité ou de la vérité).
Celui qui est distrait
Il n'écoute pas vraiment, termine les phrases de ceux qui parlent, plusieurs conversations à la fois, fait le clown (pour lutter contre
les interrompt continuellement. Il répond souvent à côté de la sa dépression ou refouler son agressivité). Il passe souvent pour
question, fait des déclarations inopportunes, « entretient » quelqu'un de farfelu, puéril, incapable de fixer son attention.
Celui qui parte pour ne rien dire
Il parle pour retenir l'attention, pour éviter qu'on s'aperçoive qu'il beaucoup. Il n'arrête pas de relancer la conversation (gagné par
n'a rien à dire d'intéressant, ou qu'il est confus (sa pensée le stress de la performance, il croit qu'on le juge comme au bac).
comme ses propos ne sont pas clairs). Il se répète d'ailleurs
Celui qui parle tout seul
Il parle sans arrêt, fait les questions et les réponses, rit de ses propres plaisanteries pendant qu'il les raconte (avant même de finir ses
phrases).
Les extravertis plus fatigués que fatigants
Ils n'arrêtent pas de gesticuler, ils parlent fort, tout le temps, ils parler. Mais les chercheurs ont montré qu'il n'en va de même pour
nous soûlent... Est-ce pour attirer l'attention, pour qu'on s'occupe les extravertis : quand on leur parle et qu'ils doivent écouter sans
d'eux ? Pas du tout I Si les extravertis parlent beaucoup, c'est en rien dire (comme lors d'un dîner), ils ont tendance à s'endormir.
fait pour se tenir éveillés selon une étude réalisée par des Des électrodes posées sur leur crâne ont révélé qu'un signal
psychologues de l'université de Mannheim (Allemagne). En électrique nommé « bande alpha 2 » (qui reflète l'état de vigilance
principe, lorsqu'on est assis sans rien faire, le cerveau est dans un globale du cerveau) était nettement plus réduit que chez les
état de vigilance modéré, ni endormi ni très attentif : l'état idéal introvertis. S'agiter, parler de plus en plus fort, leur permet en fait
par exemple pour prendre des notes en écoutant quelqu'un de lutter contre le sommeil. Source : Cerveau et psycho.
Celui qui ramène tout à lui
Il fait semblant de ne pas comprendre, s'excuse tout le temps, joue fait la « tronche » (il prend le masque de la sévérité ou de l'ennui
les distraits, les étourdis. Ou alors il est d'accord avec tout, se pour cacher sa timidité).Il passe souvent pour faible, réservé,
défend mollement, s'efforce d'aplanir les différences. Ou encore il incohérent (alors qu'il se croit supérieur).
Celui qui esquive
Il fait semblant de ne pas comprendre, s'excuse tout le temps, joue fait la « tronche » (il prend le masque de la sévérité ou de l'ennui
les distraits, les étourdis. Ou alors il est d'accord avec tout, se pour cacher sa timidité). Il passe souvent pour faible, réservé,
défend mollement, s'efforce d'aplanir les différences. Ou encore il incohérent (alors qu'il se croit supérieur).
Celui qui malmène
Il n'est jamais d'accord, il accuse, il juge, il condamne. Ou alors il se par identification à ses anciens « bourreaux », bizute les nouveaux
moque des autres (présents et absents), se plaint (rien n'est jamais naïfs). Il peut passer pour quelqu'un de fort, tyrannique (en fait il se
assez bien), agresse. C'est un ancien naïf qui se rattrape, il fait le dur sent insignifiant).
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